Bonjour à tous
Question
Vous est-il déjà arrivé de vous rendre compte que vous étiez influencé [ par une personne ou par un groupe de personnes auquel vous appartenez de manière officielle (un club, grévistes... ) ou officieuse (un groupe d'amis, tendance politique...)] au point d'avoir perdu de vue votre liberté de penser mais aussi et surtout d'agir?
Ouverture
" "je" n'est rien sans l'"autre" "
mais ne pouvons-nous donc pas dire que l'"autre" n'est rien sans "je"?
mais ne pouvons-nous donc pas dire que l'"autre" n'est rien sans "je"?
En effet, pour évoluer, n'est-il pas nécessaire d'oser exprimer ses propres émotions, ses propres opinions, ses propres ressentiments... au risque que l'"autre" nous rejette?
Est-ce si important si cet "autre" n'a pas l'ouverture d'esprit suffisante?
A mon sens, cet "autre" s'enrichira d'une manière ou d'une autre de ce "je" différent...
Je ne parle pas de théorie là, mais bel et bien de ressenti...
Heu... "moi, je"
Il m'est souvent arrivée de me retirer, de me mettre à l'écart d'un groupe au point de m'isoler ( de là, entre autres, mon côté asocial )... Peut-être est-ce seulement parce que j'ai une sainte peur ( horreur ? ) de me perdre moi-même?
Lorsque l'on fait part d'une opinion contraire (donc lorsqu'on adopte un comportement contraire) du "groupe", il nous en faut souvent assumer l'argumentation et les conséquences, et ce, face à plusieurs personnes... ce qui nous amène souvent, il me semble, à une confrontation et non à un dialogue. [ Ne me dites-pas, siouplait, que ça dépend des personnes (je le sais) , ou que le groupe a été mal choisi : parfois, nous n'avons pas le choix, parfois, nous découvrons... ]
Etant fermée aux esprits fermés (je ne perds pas l'espoir d'évoluer), j'ai tendance à exprimer mais pas à "combattre"... ce dont je suis loin d'être fière. Certains appellent ça de la complaisance (dans le bon comme dans le mauvais sens du terme).
Je dois donc admettre que je me "satisfais" de l'expression de mes opinions avec plus ou moins d'argumentation tout en m'éloignant...
J'admire cependant les personnes qui défendent leurs idées ouvertement (dans tous les sens du terme--> donc posément, avec tolérance, franchement, honnêtement, écoute active......)... à ne pas confondre donc avec les esprits condescendants, revendicateurs ou dictateurs ). Voilà pour moi la réelle définition du dialogue... est-ce, finalement, ce qui en fait la différence du débat?
Mon pavé s'arrête là ... j'espère que vous en aurez lu ( et compris )une partie... et que ça vous donnera envie de répondre à l'une ou l'autre de ces choses écrites
(si y en a un qui dit que c'est le bordil ici ------> )